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black of night | ft Kurose

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Saitou Hiroki» Admin ♥
Saitou Hiroki
That's my job : Idole

black of night | ft Kurose QLWoh7A
What about love ? : black of night | ft Kurose Q9RCCG2
More about me : black of night | ft Kurose Kt49fqf

ϟ Le métier d'idole ne lui convient plus depuis quelques années. Il est forcé de continuer car son manager le fait chanter ϟ Il prend des vitamines en comprimés, ainsi que des antidépresseurs - ce que personne ne sait, pas même son manager ϟ On lui a tellement inculqué que l'image était importante qu'il en prend grand soin ϟ Son manager l'a giflé une fois. Depuis il n'ose plus le contrarier et obéit à la moindre de ses demandes ϟ Il est attiré par les hommes, mais refuse de l'admettre. De plus, il est effrayé à l'idée que cela se sache ϟ Il lit beaucoup de mangas ou de romans policiers ϟ Il a développé une anxiété sociale à cause de la pression médiatique, et des fans ϟ Il a abandonné l'idée de pouvoir se sortir de ce cauchemar un jour ϟ Il est allergique au pollen
ϟ Il a peur des insectes ϟ Il est assez tactile avec les personnes en qui il a confiance ϟ Il est gaucher

black of night | ft Kurose RLP6eOK

Jeu 8 Mar - 17:42
black of night
EXORDIUM.
Hiroki était toujours terrifié à l'idée que l'on apprenne son secret. Il avait toujours peur que l'on sache ce qu'il pensait ou plutôt, ce qu'il lui était passé par la tête à un moment précis de sa vie. Il ne voulait pas que l'on sache que fut une période, Hiroki se posait bon nombre de questions sur son orientation sexuelle. Il avait été attiré par les hommes, il l'était toujours, mais il réfutait cette idée et l'écartait le plus possible de sa vie. Il ne pouvait pas aimer les hommes. Il ne pouvait pas préférer la compagnie d'une personne du même sexe à celle du genre opposé. Ce n'était pas possible. Ce n'était pas normal. Ce n'était pas bien. Peu importait la manière dont il voyait les choses, à chaque fois qu'il y pensait, il se rendait compte que cette façon de penser était totalement immorale. Il y avait même des fois où il paniquait en y pensant, en se disant qu'il était malade et qu'il aurait peut-être besoin d'être soigné. Mais pouvait-on soigner cela ? Et le voulait-il réellement ? Pouvait-il vraiment mettre de côté cette attirance qui faisait partie de lui ? De ce qu'il savait, ce n'était pas acceptable. Un homme devait épouser une femme et fonder une famille. Un homme devait aimer une femme pour espérer être heureux. Il se souvenait de ces paroles de son père. Il se souvenait de la conviction qu'il avait mis dans chacune dans ses syllabes. Il se souvenait de son regard sévère et de sa mine renfrognée à l'idée qu'un homme puisse en aimer un autre, ou qu'une femme puisse préférer une femme à un homme. Il se souvenait de l'air presque dégoûté qu'il avait eu ce jour-là en discutant sur le sujet. Il se souvenait aussi que sa mère avait acquiescé et qu'elle non plus, ne semblait pas approuvé l'idée d'une relation entre personnes du même genre. Hiroki avait alors grandi avec ça. Il avait grandi avec cette image du couple parfait qu'était ses parents et auquel, plus tard, il devrait ressembler avec sa future épouse. Il avait grandi avec cette peur au ventre que l'on sache le fin de ses pensées, que l'on puisse deviner qu'il douta, un jour, de sa préférence. Il avait peur que l'on découvre qu'il lui était arrivé d'embrasser un autre garçon. Pour tester. Pour savoir. Pour se rassurer. Cela n'avait fait qu'empirer les choses, et ce à chaque fois. Parce que cela lui avait paru plus naturel et moins étrange qu'embrasser une fille. Parce que cela l'avait toujours un peu plus perdu et cela l'avait toujours fait un peu plus paniqué.
Il essayait de s'en convaincre. Il n'aimait pas les hommes. Il essayait de faire en sorte d'y croire. Il n'aimait pas les hommes. Il canalisait ses propres pensées et se qualifiait de malade quand elles revenaient sur ses préférences marquées. Il n'aimait pas les hommes. Il n'était pas attiré par eux.
Pourtant, il était effrayé qu'on puisse penser qu'il le soit. Et à cause de cela, son manager le tenait. Il le tenait et le torturait et s'amusait à le traîner où il le voulait, quand il le voulait. Il le forçait à continuer ce métier qui ne lui disait plus rien. Il s'estimait juste chanceux, parfois, quand les fans étaient adorables avec lui. Il s'estimait chanceux quand il pouvait voir des sourires sur leurs visages. Néanmoins, cela ne lui retirait pas cette grande épine du pied.

Alors forcément, lorsque le sujet de l'homosexualité était au cœur d'une conversation, Hiroki se faisait tout petit. Il essayait de se faire encore plus discret que d'habitude, jusqu'à ce qu'on ne l'oublie. Il espérait toujours qu'on ne lui pose pas de questions parce qu'il ne savait pas s'il serait en mesure de pouvoir articuler le moindre mot. Cependant, on posait rarement ce genre d'interrogations aux idoles. Heureusement. Du moins, lui y avait échappé.
Ce à quoi il n'échappait pas par contre, c'étaient les petits sous-entendus qu'on pouvait lui adresser. Si on lui disait, pour plaisanter, que l'on avait deviné son plus lourd secret, il prenait peur. Il riait pour masquer son malaise, il racontait n'importe quoi pour détourner la conversation. Quel secret ? Il n'en avait pas voyons... Il ne savait pas ce que l'autre en face voulait dire par là, et même s'il souhaitait à tout prix demander, il avait trop peur de savoir. Le plus souvent, la petite panique durait à peine quelques secondes, puisqu'on lui avouait dans une voix amusée que l'on rigolait. Aussi bête que cela soit, Hiroki y croyait, oubliait et faisait comme si de rien n'était.
Hors quand cela venait d'une personne qu'il ne connaissait absolument pas, la peur était beaucoup plus forte. Parce que si son secret venait à s'ébruiter dans la rue, derrière son dos, la chute n'en serait que plus douloureuse, et son manager lui en voudrait certainement d'avoir laissé une telle chose échapper – surtout que ce serait à lui de couvrir l'idole et de lui trouver des excuses. Alors quand cet homme lui avait dit qu'il ne serait pas en mesure de le tromper après s'être approché de lui, Hiroki s'était retrouvé totalement perdu. Et désemparé. Comment pouvait-il savoir ? Et que savait-il ? Jusqu'où son secret était-il découvert ? Ce fut tout un lot de questions qui vinrent germer dans ses pensées et une peur sourde qui s'infiltra dans son cœur. La chose ne devait pas lui échapper. Il devait gérer tout cela avant que l'histoire n'arrive aux oreilles de son manager.
La seule chose qu'il savait le concernant était cette carte, avec le nom d'un bar sur le dessus. Raison pour laquelle il décida de s'y rendre. C'était peut-être du suicide. C'était peut-être totalement idiot mais Hiroki voulait s'assurer qu'il ne savait rien et qu'il avait dit cela pour plaisanter.

Se faufilant discrètement dans la bâtisse, il s'approcha directement du bar, ses yeux scannant les alentours à la recherche de cet homme, une fine lueur de panique se reflétant dans ses pupilles. Et après l'avoir reconnu, il alla se placer lentement face à lui, prêt à l'interroger. Sauf que ses questions s'évaporèrent au moment où il ouvrit la bouche, une mine intimidée se dessinant sur sa figure, ses lèvres articulant un « Bonjour » peu assuré. Ce n'était pas comme ça qu'il allait y arriver... « Est-ce que... », commença-t-il, clairement mal à l'aise, « Vous avez du soda ? », il se racla délicatement la gorge, les lèvres quelque peu pincées dans un sourire embarrassé.
Il avait oublié sa timidité dans ses plans. Dommage, il y était presque.
Ada Kurose»
Ada Kurose
Age : 38
That's my job : gérant du crazy circus, dealer et revendeur de drogues et d'organes.
What about love ? : l'amour ça ruine, ça tue ; c'est pour les faibles.
More about me : black of night | ft Kurose Tumblr_od5j39mAPX1qe74klo2_500
001. Kurose aime bien se maquiller pour effrayer davantage et apprécier les réactions de ses clients, de ses rencontres. Ce sont des maquillages grossiers, parfois de clowns, qui l'amusent le plus. 002. Il a déjà tué des personnes, trois à ce jour, dont deux jugées pour cela dans son adolescence en tant que homicide involontaire. Il a fait de la prison pendant deux ans, des travaux d'intérêts généraux puis a du rembourser une amende. 003. Il préfère la nuit au jour, plus à l'aise pour agir dans l'ombre, rencontrer du monde et s'entourer. 004. Ses relations amoureuses se sont toujours soldées par des échecs, aussi ne recherche-t-il plus que des histoires d'un soir - quand l'envie lui en prend. 005. Kurose adore le parfum et est très sensible aux odeurs que portent ses interlocuteurs. Ne vous étonnez pas s'il se montre un peu trop tactile avec vous, c'est uniquement pour obtenir un peu de votre essence. 006. Il apprécie la nourriture et peut avoir des délires assez particuliers avec. Être sale dans tous les sens du terme ne le répugne en rien. 007. Kurose aime la musique et il lui arrive de pousser la chansonnette de temps en temps pour son bon plaisir. 008. Son plus grand rêve est de se faire incinérer. 009. Il se pose souvent des questions existentielles comme par exemple sur le sens que doit avoir sa vie sur cette Terre. 010. Il pense que les chats sont les seuls êtres capables de le comprendre.
Rps : black of night, hiroki -- sorrow of discord, fubuki -- soul eater, keisuke

Dim 11 Mar - 14:33
black of night | ft Kurose Tumblr_od5hkzevzf1qe74klo1_500
black of night -- Ses mains s'égarent, se perdent, fouillent et arrangent là, juste à l'arrière du comptoir. Le Crazy Circus n'est pas un vulgaire bar similaire à tous les autres. Les Crazy Circus est plus sombre, plus torturé, plus... inqualifiable à l'image de son propriétaire. Kurose échange une place contre une autre. Cette bouteille ne doit pas aller là, elle doit se mettre un peu plus sur la gauche, pour dissimuler les sachets de poudre. Kurose les a reçu un instant auparavant, et doit les distribuer avant la fin de la semaine. Certains connaissent bien l'adresse du Crazy Circus, il ne doute pas que la réserve n'est pas là pour longtemps ; il en prendra aussi un peu pour sa consommation personnelle, ça fait un moment qu'il ne s'est pas senti planer à mille lieux.
Sa longue silhouette se redresse en un soupir de contentement avant de glisser de l'autre côté du comptoir. Il observe sa salle aux lumières tamisées, quelques tables sont installées, ni trop, ni pas assez, en bois de chêne. Quelques années auparavant, dans cette grande pièce, il y avait une cuisine, des futons, quelques petits meubles où ranger la vaisselle. Kurose pense à l'homme qui l'a recueilli, pris sous son aile sans qu'il n'ait la moindre explication. Cela s'est fait tout naturellement et, à l'époque, Kurose n'avait pu que saisir cette main tendue dans les ténèbres dans lesquelles il nageait depuis plusieurs mois. Il n'aime pas y penser, encore moins en parler, de ce passé dont il ne possède que des regrets.
Le corbeau noir avance jusqu'à la porte qu'il déverrouille et laisse juste entrouverte pour les premiers clients. Lui va fumer à l'arrière de l'établissement, plusieurs minutes qu'il savoure avant de prendre son service jusqu'au bout de la nuit. Il aime regarder le soleil qui se couche à l'horizon, observant toutes les ombres fuyantes qui rentrent chez elles ou vont profiter de la soirée jusqu'au petit matin. Tôkyô est une fourmilière géante dans laquelle il espère être l'une des plus grandes reines mères. Kurose tente de tirer son épingle du jeu après avoir subi des années de calvaire. Mais qui sait ce que le futur compte lui apporter ? Il tire une dernière latte avant d'écraser la cigarette sous sa Doc Martens noire et de retourner dans son bar.
Quelques clients sont arrivés et lui font un signe de la main ; des habitués. Kurose passe ses mains sous l'eau, enfonce un torchon dans la poche arrière de son jean et concocte trois cocktails explosifs dans le palais. Il empoche son dû avant même de déposer les verres sur la table, saluant ces hommes débraillés, déjà saouls d'avoir fréquenté d'autres endroit avant de venir s'échouer ici. Il s'en moque, il n'est pas plus fidèle qu'eux trois réunis. Alors, la soirée débute calmement. Kurose s'occupe de deux autres clients avant d'être si timidement interpelé qu'il dut se pencher par-dessus le bar pour entendre la suite des propos du jeune homme. Est-ce son visage de clown qui l'impressionne de la sorte ? Son rictus rouge s'étend tandis que ses lèvres s'ouvrent pour répondre à la question.
« Je me souviens de ton visage. »
Il se retourne rapidement pour attraper une canette, l'ouvrir avec habileté dans un grand verre, orner le tout avec quelques glaçons et une paille, avant de le faire glisser devant son interlocuteur.
« Pourquoi es-tu venu jusqu'ici pour boire un Coca ? » l'interroge-t-il de ses yeux noircis de maquillage grossier.
Cela n'a pas de logique de faire autant de route, de se risquer dans ce quartier, juste pour un Coca-Cola. Néanmoins, Kurose se souvient de ses paroles, quelques jours plus tôt, quand il avait rencontré ce garçon. Il sait pourquoi il est venu, mais il a envie de lui entendre dire de ses mots. Ses hanches s'appuient contre son comptoir tandis qu'il saisit deux verres pour les essuyer, son regard ne quittant pas le doux visage de cet homme perdu dans un monde inconnu.
Saitou Hiroki» Admin ♥
Saitou Hiroki
That's my job : Idole

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ϟ Le métier d'idole ne lui convient plus depuis quelques années. Il est forcé de continuer car son manager le fait chanter ϟ Il prend des vitamines en comprimés, ainsi que des antidépresseurs - ce que personne ne sait, pas même son manager ϟ On lui a tellement inculqué que l'image était importante qu'il en prend grand soin ϟ Son manager l'a giflé une fois. Depuis il n'ose plus le contrarier et obéit à la moindre de ses demandes ϟ Il est attiré par les hommes, mais refuse de l'admettre. De plus, il est effrayé à l'idée que cela se sache ϟ Il lit beaucoup de mangas ou de romans policiers ϟ Il a développé une anxiété sociale à cause de la pression médiatique, et des fans ϟ Il a abandonné l'idée de pouvoir se sortir de ce cauchemar un jour ϟ Il est allergique au pollen
ϟ Il a peur des insectes ϟ Il est assez tactile avec les personnes en qui il a confiance ϟ Il est gaucher

black of night | ft Kurose RLP6eOK

Ven 16 Mar - 23:49
black of night
EXORDIUM.
Ce bar n'était clairement pas le genre d'endroits dans lequel Hiroki pensait mettre les pieds un jour. Parce que, concrètement, et il fallait bien l'avouer, ce n'était pas spécialement son genre. Lui était plutôt du style à aller s’incruster dans les soirées mondaines, sous la demande de son manager. Enfin, il ne s'incruster pas, on l'invitait et son manager acceptait sous même lui demander son avis. Il était plus du genre à se rendre à des petites soirées tranquilles. Plus l'espace était grand, plus il appréciait, car cela voulait dire qu'il pouvait respirer. Plus l'endroit était petit, et rempli, moins il se sentait à l'aise. Il avait l'impression d'étouffer. D'être épié, jugé, fixé. Comme si l'on attendait le moindre de ses mouvements pour le pointer du doigt, rire de lui ou tout simplement parler de lui. Comme si l'on attendait qu'il parle pour pouvoir ouvrir la bouche et commenter chaque son qui était sorti de sa gorge. Comme si l'on attendait qu'il respire pour son nom soit entre toutes les lèvres. Fort heureusement, Hiroki n'était pas du genre à sortir fréquemment. Ce genre de fêtes, de soirées, de rencontres, c'était une fois de temps en temps. Quand il était en pleine promotion, par exemple, on le voyait rarement. On risquait plus de le croiser lorsqu'il avait une petite pause. Simplement pour que l'on parle de lui. Simplement pour que l'on puisse dire qu'on avait croisé Saitou Hiroki dans la boîte branchée du coin. Simplement pour que son nom continue de résonner alors qu'il n'apparaissait plus autant à l'écran. Un moyen comme un autre pour qu'on ne l'oublie pas, conseil de son manager évidemment. Il était nécessaire que l'on parle toujours de lui. Sinon on le remplacerait. Si on l'oubliait, on ne l'attendait pas. Et si on ne l'attendait pas, on sera indifférent à son retour. On l'aura remplacé par un nouveau talent, ou par une autre passion. Pour l'agence, ce n'était pas possible. Elle perdrait gros si les ventes de Hiroki venaient à chuter. Alors il fallait toujours que son nom apparaisse quelque part, mais pas pour quelque chose de trop gros. Une courte apparition lors d'une soirée et la presse s'occupait du reste, à dire qu'il se reposait ainsi, qu'il profitait comme un jeune de son âge. Cela n'allait jamais plus loin qu'une photo de l'idole quittant le bar dans lequel il avait été vu, ou en train de faire des petites courses en rentrant d'une fête. Rien de fou. Rien d'intéressant. Mais assez pour participer à la curiosité collective. Assez pour envenimer celle de ses fans, qui se demandaient souvent ce qu'il faisait, quand, comment, pourquoi, et surtout, avec qui. Et si on ne parlait pas de lui, on parlait de ses parents. Le nom Saitou était toujours un peu là, d'une façon ou d'une autre.

Mais que dira-t-on si on le voyait ici ? Que dira-t-on si quelqu'un le remarquait, le reconnaissait et s'amusait à dire partout qu'il avait vu Hiroki ici ? Que pensera-t-on ? Et surtout qu'allait en dire son manager ? Il était là sans qu'il ne le sache. Il était là pour tenter d'apaiser un problème qui n'existait probablement pas. Il était là pour tenter de se couvrir alors que c'était peut-être en venant ici qu'il allait mettre le feu aux poudres. Il n'en savait rien mais il voulait essayer de tamponner un peu tout ça. Il n'avait pas voulu prévenir son manager car il n'avait pas voulu s'attirer les foudres de ce dernier. Hors, s'il savait que Hiroki était ici... L'idole préférait ne même pas y songer. Il préférait se concentrer sur l'homme qu'il avait face à lui. Même si plus il le regardait, plus il se demandait : pourquoi un clown ? C'était effrayant, les clowns. Et cela le mettait quelque peu mal à l'aise – ce n'était vraiment pas un lieu pour lui. Il avait encore le moyen de prendre la fuite mais l'homme lui parla. Et pour sûr que s'il essayait de fuir, il tuerait quelqu'un au passage dans sa course, au vue de sa maladresse. Ou il se tuerait, au choix. Mauvaise idée dans tous les cas.

Il eut un léger mouvement de tête quand il lui dit se souvenir de son visage. Devait-il le remercier ? Devait-il sourire ? Rire ? Partir ? Il ne savait plus. « Oh », souffla-t-il simplement, incapable de dire quoi que ce soit d'autre. C'était pas déjà pas mal non ? Il se racla faiblement la gorge, lançant des regards perturbés autour de lui, ses doigts s'entremêlant entre eux. Ses iris dévisagèrent à nouveau Kurose et l'une de ses mains fit tourner le verre tandis que l'autre passait nerveusement dans ses cheveux. « Pour... », il le regarda, et se pinça les lèvres, retenant sa respiration. « Pour boire un Coca », articula-t-il rapidement avant de froncer les sourcils et de fixer son verre. Venait-il de répondre à la question par la question elle-même ? Qu'on le pardonne, il n'était vraiment pas à l'aise en cet instant. C'était certainement la première fois qu'il allait voir quelqu'un pour des explications aussi. « Enfin non », il se frotta la joue, redressant son visage vers lui. Il ouvrit la bouche, ses mots mourant dans le fond de sa gorge pour finalement laisser une question lui échapper : « Pourquoi un clown ? », et l'on mettra cela sur sa curiosité. « Cela ne vous effraie pas ? », à la base t'étais pas là pour lui demander ses couleurs préférées mais bon... on mettra ça sur l'angoisse, hein. Il se pinça les lèvres, les doigts serrant son verre dans une mine clairement inquiète et perturbée. Encore un peu, et il en oubliait presque pourquoi il était là...
Ada Kurose»
Ada Kurose
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001. Kurose aime bien se maquiller pour effrayer davantage et apprécier les réactions de ses clients, de ses rencontres. Ce sont des maquillages grossiers, parfois de clowns, qui l'amusent le plus. 002. Il a déjà tué des personnes, trois à ce jour, dont deux jugées pour cela dans son adolescence en tant que homicide involontaire. Il a fait de la prison pendant deux ans, des travaux d'intérêts généraux puis a du rembourser une amende. 003. Il préfère la nuit au jour, plus à l'aise pour agir dans l'ombre, rencontrer du monde et s'entourer. 004. Ses relations amoureuses se sont toujours soldées par des échecs, aussi ne recherche-t-il plus que des histoires d'un soir - quand l'envie lui en prend. 005. Kurose adore le parfum et est très sensible aux odeurs que portent ses interlocuteurs. Ne vous étonnez pas s'il se montre un peu trop tactile avec vous, c'est uniquement pour obtenir un peu de votre essence. 006. Il apprécie la nourriture et peut avoir des délires assez particuliers avec. Être sale dans tous les sens du terme ne le répugne en rien. 007. Kurose aime la musique et il lui arrive de pousser la chansonnette de temps en temps pour son bon plaisir. 008. Son plus grand rêve est de se faire incinérer. 009. Il se pose souvent des questions existentielles comme par exemple sur le sens que doit avoir sa vie sur cette Terre. 010. Il pense que les chats sont les seuls êtres capables de le comprendre.
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Dim 18 Mar - 17:19

black of night -- Kurose aime lire toutes ces choses dans les regards de ses clients, de ses visiteurs. Parce que oui, parfois, certains ne font que passer, s'arrêter un instant, puis repartir de là où ils viennent. Ce n'est pas un mal, pas un affront pour Kurose, puisque même si ces gens ne consomment pas, ils ont vu son bar, ils ont admiré les lumières tamisées du Crazy Circus et ont découvert l'ambiance qui y règne. Aujourd'hui, le corbeau noir tente de capter les pupilles de son interlocuteur, de ce nouvel élément qui est venu s'accouder au comptoir de son bar. Il fouille dans ses yeux à la recherche de ses songes, de ce qu'il espère trouver dans cet établissement qui, étrangement, ne paraît pas être ceux dans lesquels il se rend d'habitude. Trouvera-t-il les réponses qu'il recherche ici ? Kurose lui souhaite, sachant secrètement pour quelle raison il est venu jusqu'au Crazy Circus.
Le gérant du bar termine d'essuyer les deux verres qu'il a en main, les range, tout en gardant une oreille aux paroles qui sortent des lèvres du plus jeune. Pourquoi un clown ? Un léger sourire se trace sur le visage de Kurose tandis que son corps s'approche par-dessus le comptoir, comme pour intimer des choses et d'autres à son camarade.
« C'est un excellent masque, tu ne trouves pas ? »
Non, le clown ne lui fait pas peur. Ce n'est qu'un peu de maquillage blanc, noir et rouge, grossièrement appliqué sur son visage pour couvrir toutes les impuretés et les horreurs qui seraient bien trop lisibles sur les traits tirés de sa peau fatiguée. Ce masque lui sied à merveille, se voulant souriant la plupart du temps, juste pour prendre sa revanche sur la vie en règle générale. Il ne s'affuble pas toujours de ce masque, mais c'est celui qui le définit le mieux.
« Le tien est moins visible, peut-être moins réussi pour le coup. »
Kurose hausse les épaules pour se redresser et glisser sur main dans sa chevelure noire. Il ne connaît le visage de ce jeune homme que pour l'avoir vu une fois auparavant. Complètement déconnecté de la réalité, il ignore qu'il se trouve en face d'un artiste connu dans tout le pays, et peut-être même plus loin encore. Il ne sait pas qu'il subit une pression monstrueuse de la part de son manager et que c'est, en partie, pour cela qu'il se cache derrière un masque lui aussi. Néanmoins, Kurose a su deviner que sa vie ne lui plaît pas tant qu'il veut le montrer.
Un client lui fait signe à l'arrière. Le corbeau prépare un cocktail, l'apporte, et revient auprès de son interlocuteur pour lui donner une petite coupelle avec des snacks à grignoter.
« Je n'aime pas plus ton maquillage que tu n'aimes le mien », reprend franchement Kurose avant d'attraper une cigarette dans son paquet qui traîne non loin de là.
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ϟ Le métier d'idole ne lui convient plus depuis quelques années. Il est forcé de continuer car son manager le fait chanter ϟ Il prend des vitamines en comprimés, ainsi que des antidépresseurs - ce que personne ne sait, pas même son manager ϟ On lui a tellement inculqué que l'image était importante qu'il en prend grand soin ϟ Son manager l'a giflé une fois. Depuis il n'ose plus le contrarier et obéit à la moindre de ses demandes ϟ Il est attiré par les hommes, mais refuse de l'admettre. De plus, il est effrayé à l'idée que cela se sache ϟ Il lit beaucoup de mangas ou de romans policiers ϟ Il a développé une anxiété sociale à cause de la pression médiatique, et des fans ϟ Il a abandonné l'idée de pouvoir se sortir de ce cauchemar un jour ϟ Il est allergique au pollen
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Mer 21 Mar - 22:13
black of night
EXORDIUM.
Quel genre d'endroits était bien pour lui ? Dans quel genre de lieux pouvait se pavaner librement sans qu'on le reconnaisse ou qu'on ne le juge parce qu'il était là ? Peu importait où il allait, il y aura toujours des curieux. Il y aura toujours des interrogations quant à sa présence ici. Il y aura toujours des critiques, des rumeurs, des fausses paroles. Il y aura toujours des mensonges, des suppositions et un peu de vérité. S'il allait dans un lieu à la mode, certains diraient que c'était normal pour une célébrité comme lui de se retrouver là. Mais d'autres finiraient tout de même par dire que s'il venait, c'était simplement pour se montrer, pour se faire voir, pour qu'on parle de lui. Aller dans un endroit branché le rendait normal, mais aussi « à la mode ». Parce qu'il suivait la tendance du moment comme tout le monde. Parce qu'il suivait ce qu'il se passait en dehors de son petit monde doré. Mais le faisait-il simplement pour plaire ou parce qu'il en avait envie ? Certains se poseraient la question. Certains connaîtraient la réponse sans demander au concerné. S'il venait à se balader dans un lieu malfamé, l'on dirait qu'il était perdu. Qu'il était peut-être du mauvais côté. Qu'il faisait parti de ces gens qui se cherchaient et qui erraient dans l'ombre en attendant de trouver la lumière. On raconterait qu'il était accro à quelque chose, qu'il se droguait. D'alcool, d'argent, de poudre, de filles. On raconterait des tas de choses. On referait sa vie, ses pensées, ses rêves. On lui inventerait une toute autre existence. On dirait qu'il faisait le beau devant les caméras, mais que derrière, il n'était pas mieux qu'un autre. Voir même pire. On le pointerait du doigt. Lui, un exemple ? Lui, qui se promenait dans ce quartier, qui fréquentait tel ou tel bar, ou telle ou telle personne ? Lui, un modèle, un rôle à atteindre ? Non. Il ferait la une des journaux. On ne parlerait que de lui, que de cette vie qu'il ne menait même pas.
S'il se rendait dans un magasin de luxe, on l'accusait de dépenser sans compter. On dirait qu'il avait les moyens, mais qu'il le faisait trop savoir. S'il allait dans un magasin bon marché, on dirait qu'il se moquait de ceux qui n'arrivaient pas, qui n'avaient pas le sous ou qui étaient tout juste au milieu. On ne chercherait pas à comprendre, ni à savoir la réelle raison de sa présence ici. Et c'était injuste, quelque part, de ne pas creuser. De simplement gratter à la surface et de s'arranger avec les miettes qui tombaient. De former une histoire avec ces parties de vérité, avec ces quelques indices sur ce qu'il pensait vraiment, sur ce qu'il était vraiment. Et Hiroki faisait de son mieux pour gérer tout ça. Il faisait de son mieux pour ne pas aller n'importe où, n'importe quand et n'importe comment. Il faisait de son mieux pour garder intacte l'image que l'on avait de lui et de sa famille. Ce n'était pas aussi facile qu'on pourrait le croire. Pour quelqu'un qui ne faisait pas attention à ce que l'on pensait de lui, c'était fou. C'était risible. C'était totalement stupide. Mais pour quelqu'un qui y donnait une grande importance, ou pour quelqu'un à qui l'on avait toujours enseigné d'y faire attention, c'était absolument angoissant. C'était une horreur. Un cauchemar. C'étaient des mots à ne jamais prononcer. Des pensées à ne jamais formuler. Des expressions à ne jamais porter. Des vêtements à ne pas utiliser aux yeux de tous. C'étaient des sourires à garder collés aux lèvres. Des actions posées à effectuer. C'était une présence calme et enjouée qu'il fallait donner. C'étaient des songes noirs qu'il fallait effacer. Des idées qu'il ne fallait jamais exprimer. A voix haute ou sur son visage. C'était tout un tas de choses à faire et surtout à ne pas faire. C'était dicté, stricte, ordonné. C'était impersonnel, propre et rigide.
C'était un peu le seul univers qu'il connaissait. Il avait toujours vécu faisant, prenant garde à chacun de ses pas, chacune de ses respirations. Surveillant ses propres mots et ses propres actions pour que ses parents n'en soient pas critiqués et tenus pour responsables.

« Un masque ? », répéta-t-il lentement, non sans avoir longuement déglutit quand il remarqua l'autre s'approcher. Son visage se recula quelque peu mais son corps ne bougea pas, toujours collé au bar comme s'il le protégerait. Ses paupières clignèrent un instant et il leva son regard comme s'il cherchait une réponse appropriée. Ses lèvres se pincèrent et ses épaules bougèrent mollement, sa tête se hochant dans un petit oui, puis dans un petit non. Il ne savait pas trop. Il trouvait les clowns quelque peu effrayants – une peur d'enfant jamais réellement guérie apparemment. Mais qui était-il pour juger, après tout ? Si cela convenait à Kurose il n'était personne pour lui dire le contraire. « Le mien ? », il le regarda, perturbé, les sourcils quelque peu froncés. « Je ne porte pas de masque », articula-t-il, incertain de ses propres paroles, mais il tenta tout de même d'y mettre de l'assurance – mot-clé : tenter.
Bien sûr, il savait qu'il portait un masque. Cependant, il le portait depuis tellement longtemps qu'il ne le sentait plus. Il le portait depuis tellement longtemps que plus personne ne le remarquait, non plus. Il lui collait un peu trop à la peau. Un peu trop à l'âme. Il ne s'en rendait même plus compte. C'était triste, quelque part. C'était un peu du déni, aussi.

Ses pupilles suivirent ses mouvements, comme s'il tentait d'y trouver quelque chose. Quoi, il ne savait pas. Quelque chose qui pourrait répondre à ses questions silencieuses. Comment cet homme pouvait-il savoir s'il portait un masque ou non ? Comment pouvait-il affirmer cela aussi posément ? Ca le stressait. Cela voulait-il dire qu'il savait ? Qu'il savait tout sur lui, sur ses pensées, sur ses envies ? Non. Impossible... n'est-ce pas ? Son regard toujours posé sur Kurose, il dévia ses prunelles pour observer curieusement ce qu'il posait devant lui. Il fixa la nourriture, comme si elle-même pouvait lui apporter des réponses avant qu'il ne relève vivement le regard. Ses lèvres se pincèrent dans un petit air embêté, « Je ne porte pas de maquillage aujourd'hui... », avoua-t-il dans un ton embarrassé, se pinçant les lèvres à nouveau après avoir prononcé ces mots. Il le regarda un instant, déviant son regard sur ses mains, ses doigts s'agitant fébrilement avant qu'il n'avale quelques gorgées de sa boisson. Il ne redressa pas son regard ensuite, se concentrant sur le liquide qui dansait dans son verre avant qu'une ampoule ne s'allume et qu'il ne lève la tête dans une mine stupéfaite. « Oh », souffla-t-il en même temps, l'allume grillant. Visiblement, même le fusible avait sauté. « Vous voulez dire... », il pencha son visage, « Ah », il se racla la gorge. Il était gênant pour lui-même. Il se frotta maladroitement la nuque dans un léger soupir, ses lèvres mordant sa lèvre. « Pourquoi... », murmura-t-il, gêné, son regard se focalisant sur tout sauf sur Kurose, « Pourquoi vous dîtes ça ? », l'interrogea-t-il dans une mine inquiète.
black of night | ft Kurose
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